J’ai mis en ligne hier en début de soirée vendredi 21 mars sur la page web de Plantu ces deux commentaires dans l’espoir que que les livres de Boualem Sansal soient lus.
Dessin publié le 20 mars 2025 sur la page facebook de Plantu suite à la demande de condamnation de l’écrivain Boualem Sansal aux beaux cheveux longs par le bâtonner d’Alger lors d’une première présentation devant la justice.
« Ces histoires de race, de couleur, d’origine, sont tout simplement bêtes, la vie prend les formes qu’elle veut, où elle veut, et elle pourrait bien, un de ces quatre, nous réincarner en vaches ou en porcs. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on en fait tout un plat.(…) Nous sommes des Algériens, c’est tout,des êtres multicolores et polyglottes, et nos racines plongent partout dans le monde. »extrait de l’ouvrage de Boualem Sansal aux Editons Gallimard » Poste restante: Alger » Folio à peine 80 pages d’une limpidité et d’un franc-parler déconcertant.Oublions nos préjugés,intéressons-nous à l’histoire politique récente de la République Algérienne démocratique et populaire.Frédoune Lecirquedesmots.fr
Dessain publé le 26 février sur la page web facebook de Plantu

Hors la couleur du ciel, rien n’est figé. Nos ancêtres les Gaulois et nos ancêtres les Arabes sont de ce mouvement incessant de l’Histoire, ça va, ça vient et ça laisse des traces. Moi-même qui ai beaucoup cherché je suis dans l’incapacité de dire ma part rifaine, ma part kabyle, ma part turque, ma part judéo-berbère, ma part arabe, mon côté français.Nous sommes trop mélangés, dispersés aux quatre vents(…). S’ingénier à se vouloir arabes par force et s’affirmer kabyles avec la même farouche intensité, c’est pile ou face du même racisme. Laissons ces mystères aux anthropologues, aux historiens, ils nous écriront de belles histoires(…) L’Histoire ne se refait pas, elle avance. Et comme nous avons nos mystères, elle a les siens. » Ces phrases extraites de « Poste restante : Alger » vous donnent une idée de la liberté de ton et la générosité avec laquelle un haut fonctionnaire, Algérien, partage sa culture franco-algérienne et son expérience politique avec tout un chacun.Dans ce dessin les rayons obliques passent par une ouverture. Alors on imagine que la lecture de cette belle lettre ne présentant aucune difficulté particulière, publiée aux Ed.Gallimard en Folio sera l’occasion pour des esprits bien inspirés d’être partie prenante,de faire corps et se manifester jusqu’à ce que Boualem Sansal, l’auteur, ressente la présence de notre chaleur humaine. N’a-t-il pas mérité en écrivant encore. »Le temps qui passe n’est un bon maître que si on l’accompagne »Frédoune

Le titre » Journalisme en Algérie » s’affiche en rouge dans la continuité colorée du croissant et de l’étoile figurant sur le drapeau de l’Algérie.
Le drapeau fixé au stylo renforce cette connotation négative à propos de la liberté de la presse dans ce pays.Des internautes se sentent attaqués dans leur attachement à leur pays d’autres s’offusquent de ce qu’on dit du mal d’un pays qu’ils aiment ;le dessin n’a pas beaucoup plu.
Les deux journalistes sont représentés comme des types mal habillés, la chemise à carreaux n’est plus à la mode depuis longtemps. Au cas où le tableau n’est pas assez sombre le dessin laisse supposer que les Algériens, qui plus est journalistes ,ne maîtrisent pas la langue française.Si seulement ,de leur langue arabe,nous possédions un millionième de leur magnifique connaissance qu’il faudrait leur reconnaître ,de notre langue française.
Une gentille personne avec un nom à consonance étrangère et peut-être de confession musulmane avait osé dire dans un commentaire d’un autre dessin , « nous prions le même dieu ». Une internaute l’avait immédiatement rembarré.Pourtant on peut parler le même langage ,celui de la foi et se comprendre quelle que soit la langue, la culture et la pratique spirituelle.
Le nom de Boualem Sansal est écrit en une du journal posé sur la table à gauche de la machine mais trop c’est trop, les commentaires n’en n’ont presque pas fait part.Rien ne va plus ! Frédoune

Un premier dessin paru le 17 janvier correspondait à un style auquel le public de Plantu s’était familiarisé.Il s’agissait pour lui de dessiner une vue du bas, c’est à dire le point de vue de celui/celle qui ressent en terrien, se réjouit, râle parce la réalité vécue est subie ou que celle de ses semblables est déplorée.Quelquefois maladroit,et pourquoi pas,puisqu’il s’agit de dessiner des émotions, Plantu dans ce deuxième croquis daté du 03 février livre une vue d’en haut en la personne d’un militaire Algérien en uniforme. Un rectangle noir est affiché sur son regard pour évoquer une impossibilité.Celle de regarder le public pour faire face à l’opinion internationale et d’effectuer aussi une vue plongeante sur le drapeau algérien qu’il tient entre ses mains.On y voit la colère et la menace s’installer là où elle n’a pas lieu d’être,sur un croissant de lune.L’écrivain aux cheveux longs, Boualem Sansal,se tient là-haut,tel un Pierrot en noir et blanc.Lorsqu’on lit c’est un peu comme si quelqu’un « nous prêtait sa plume,pour écrire un mot ». Lorsque la phrase ne plaît pas,il s’agit de se dire que quelqu’un d’autre pourrait l’écrire.C’est au sens de cette phrase qu’il faut répondre, emprisonner la personne ne vaut pas objection.On peut considérer au contraire que celle-ci donne l’occasion à des adversaires de s’exprimer.Ainsi le courageux Raymond Cousse avait- t-il répondu à ses détracteurs par écrit,ici.
A propos des Algériens en France,un ancien ministre de l’Algérie évoque « une caisse de résonance de la relation franco-algérienne ». Ce diplomate,Abdelaziz Rahabi, cité dans « TSA Algérie » suite à un passage sur Berbère Télévision livre un point de vue des plus sages: « une normalisation ,une stabilisation et un retour à la normale favoriserait la situation globale de notre communauté en France ». Le plus Algérien des Algériens n’est pas un militaire.Alors que le processus de détente entre l’orient et l’occident s’essouffle,rassurez-nous Monsieur le Président Abdel Madjid Tebboune,relancez-le ! Osez accorder des grâces comme Kayla Nemour a osé rapporter de Paris une médaille olympique aux barres asymétriques pour la République algérienne démocratique et populaire que vous représentez. Frédoune site
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TEXTE publié le début février sur facebook
Ma petite parade consistait d’une part à protéger mon entreprise de relecture des textes que j’ai choisis de comparer,d’autre part à présenter mes intentions ,mes savoirs-faire ,mes motivations de critique littéraire,amatrice d’arts visuels.
Mon but est de faire en sorte que les personnes regardent les images tracées à la main et quelquefois je suppose à l’aide d’outils ou d’instruments.J’ai constaté que des personnes ne regardent pas,ne lisent pas certaines images. De la même manière mon but est de faire en sorte d’élargir l’accès à ces textes évoqués dans mon mémoire ,textes tous les trois écrits à la main et ensuite tapés à la machine.
Je n’emploie aucun technologie liée à l’intelligence artificielle qui pour moi doit rester un accessoire pour secrétaire,un gadget pour les loisirs,une machine,un robot pour le travail et qui n’a rien à voir avec la Littérature ni avec les Littéraires .Mais oui des personnes pourront jouer à être écrivain, avec ces outils.
La technologie que j’emploie est celle d’une connexion internet et d’un compte facebook .Les réseaux sociaux mettent à disposition avec des contre-parties pour les publicitaires ,si j’ai bien compris,leur accordant des accès aux ordinateurs des utilisateurs pour se servir de leurs données. Manifestement mes harceleur.euses ont en plus accès à mes brouillons. Je n’ai pas les moyens de me protéger.Je me suis donc adaptée,modestement.
Je pense que cette technologie a fait des heureux et pas seulement des malheureux.Tout dépend de l’usage que l’on en fait.
Il me reste trois textes à rédiger.Je les posterai tous les trois sur vos pages facebook. Celle de Plantu qui a bien voulu dire à tout le monde que certaines bêtises étaient écrites sans me nommer,mais a fait un geste ,mieux une mimique, faisant honneur à ma présence sur terre.Mon deuxième prénom est Angèle,je suis tombée du ciel.
Le texte sera ensuite publié sur mon site. Il s’agit d’un texte critiquant un dessin qui a pu déplaire à certains internautes . Je modifierai aussi ce que j’ai écrit concernant mon ressenti en regardant l’émission Une semaine dans le Monde de France 24 avec Cartooning for peace.Vous le trouvez plus bas.
Je retournerai à mon mémoire en ayant amorcé un virage que j’avais prévu d’effectuer plus tard.L’un de mes objectifs ,être à même de commenter des dessins qui posent problèmes ou qui sont ratés et de faire lire autrement des dessins qui choquent alors que de mon point de vue ,ils pourraient être lus autrement. Apprendre par moi-même à faire cette part des choses,être capable de modérer,d’expliquer et aussi de dire non ,se fait suite à plusieurs cours reçus à Rennes 2 concernant « les polémiques « .
Merci aussi à Sergueï qui a réalisé un très beau dessin représenté tout en bleu une accolade improbable pour figurer des retrouvailles entre personnes séparées;peut-être même opposées. « C’est écrit » s’exclameraient bien volontiers de jeunes élèves ici en France,ne percevant du monde que les bonnes intentions ,ce qui n’est déjà pas si mal. Lorsque je ne reproduis pas les images c’est parce que je ne suis pas très à l’aise avec la technique de reproduction et circulation de celles-ci par internet,d’une part,de l’autre j’ai été choqué par des images liées à ce que j’ai vécu;je sais que des images peuvent empêcher d’être bien.J’en reproduis quelques unes maintenant en ce 02 mars,pour faire face à l’adversité.
Etre bien pas seulement avec soi-même mais encore avec les autres où l’Autre.Dans mes prochains textes et commentaires je m’expliquerai ,lentement mais sûrement ,par étapes.J’écris seule.
Ces trois textes sont écrits et publiés au même moment bien que je ne les regroupe pas.Ils constituent tous les trois une défense pas seulement des textes d’écrivains mais aussi de leur métier qui consiste à écouter,à être à l’écoute du monde, de notre univers et pas seulement des uns, des autres, de celui-ci ou de celle-là. C’est la prise en considération de ce métier qui favorisera la tolérance et les égards à apporter aux personnes qui par leur pratique savent faire cheminer leur voix de l’oreille à la main.Parfois,privées de liberté,elles sont en danger et les appels à la clémence finiront par être entendus.
» Une voix »,est le titre d’une œuvre de Robert Pinget,parue aux éditions de Minuit.
.En allant à la rencontre des dessinateurs en participant à des colloques,et même sans en avoir conscience, on espère. Parce qu’on a donné on pense qu’on recevra.
J’ai reçu votre sourire Augustin Trapenard, j’ai bien failli tomber à la renverse devant autant d’enthousiasme,de bonne volonté et d’adresse . Je suis une personne âgée et votre visage m’a revigoré.Encore un peu et je vous appellerai docteur,mais vous êtes trop sincère et moi je saurai l’être aussi.Très clairement je trouve dommage qu’une maison Samuel Beckett ne soit pas construite en France.Samuel Beckett a défendu notre pays lorsque celui-ci était attaqué. Ce n’est pas en opposant mais en rassemblant les talents qu’on peut réaliser de beaux projets.
Je vais progresser,écrire et j’en suis certaine nous nous rencontrerons. Puisque vous avez cessé de sourire et de parler d’après,je vous commenterai après et cet après sera comme vous plein de vie.Je souhaitais venir vous montrer que je prends soin de moi et vous écouter,je l’ai fait.Merci à vous et tant pis à ceux qui ont tout fait pour m’en empêcher.Lorsque les personnes se rendent sur des tombes ce n’est pas pour la personne qui n’y est plus mais pour réactiver, un principe de vie qui était là et perdure dans la mémoire.
Je vais travailler mon mur comme disent les internautes pour désigner un site et j’afficherai les traces de mon travail.Peut-être qu’au lieu de finir le huit février je finirai le 25 mars. Peu importe. En littérature on peut remonter le temps et aller dans toutes les directions sans rencontrer aucun obstacle.Aux Usa ces jours-ci un accident grave a fait perdre la vie ;en Amérique du sud ,en plus des autres zones de conflit armé,des victimes sont à déplorer.
Ce site sera de plus en plus un endroit où poser ses yeux où décrisper détendre son regard.
Je supprime progressivement les accès à mes textes sur ma page facebook pour seulement indiquer qu’un texte est mis en ligne sur mon site lecirquedesmots. fr En effet je souhaite après faire un autre usage de cette technologie des réseaux sociaux .Que cela se fasse par facebook bluesky ou mastodonte ou tic toc n’est pas mon problème principal. Je réserverai cet espace pour dire ce que je souhaite, au-delà du harcèlement, au delà de ceux et celles qui prétendent me réduire à ce que je ne suis pas. Au delà de celles et de ceux qui fouillent mon passé pour se l’approprier à ma place. Dans un premier temps on sera tout à fait déstabilisé ne sachant pas quoi faire ni où ranger, ce que je leur proposerai à lire .
Des personnes indélicates me filment m’enregistrent et me poursuivent,ils volent,ils héritent à ma place,ils mentent.Qu’ils sachent que je ne me tordrai jamais devant eux ,qu’ils peuvent lire comme les autres et qu’ils auront de quoi regretter de m’avoir pris pour ce que je ne suis pas.
Frédoune texte corrigé ce 02032025