Plantu

J’ai mis  en ligne hier en début de soirée vendredi 21 mars sur la page web de Plantu ces deux commentaires dans l’espoir que que les livres de Boualem Sansal soient lus.
Dessin publié le 20 mars 2025 sur la page facebook de Plantu suite à la demande de condamnation de l’écrivain Boualem Sansal aux beaux cheveux longs par le bâtonner d’Alger lors d’une première présentation devant la justice.

« Ces histoires de race, de couleur, d’origine, sont tout simplement bêtes, la vie prend les formes qu’elle veut, où elle veut, et elle pourrait bien, un de ces quatre, nous réincarner en vaches ou en porcs. Je ne comprends vraiment pas pourquoi on en fait tout un plat.(…) Nous sommes des Algériens, c’est tout,des êtres multicolores et polyglottes, et nos racines plongent partout dans le monde. »extrait de l’ouvrage de Boualem Sansal aux Editons Gallimard » Poste restante: Alger » Folio à peine 80 pages d’une limpidité et d’un franc-parler déconcertant.Oublions nos préjugés,intéressons-nous à l’histoire politique récente de la République Algérienne démocratique et populaire.Frédoune Lecirquedesmots.fr

Dessain publé le 26 février sur la page web facebook de Plantu

Hors la couleur du ciel, rien n’est figé. Nos ancêtres les Gaulois et nos ancêtres les Arabes sont de ce mouvement incessant de l’Histoire, ça va, ça vient et ça laisse des traces. Moi-même qui ai beaucoup cherché je suis dans l’incapacité de dire ma part rifaine, ma part kabyle, ma part turque, ma part judéo-berbère, ma part arabe, mon côté français.Nous sommes trop mélangés, dispersés aux quatre vents(…). S’ingénier à se vouloir arabes par force et s’affirmer kabyles avec la même farouche intensité, c’est pile ou face du même racisme. Laissons ces mystères aux anthropologues, aux historiens, ils nous écriront de belles histoires(…) L’Histoire ne se refait pas, elle avance. Et comme nous avons nos mystères, elle a les siens. » Ces phrases extraites de « Poste restante : Alger » vous donnent une idée de la liberté de ton et la générosité avec laquelle un haut fonctionnaire, Algérien, partage sa culture franco-algérienne et son expérience politique avec tout un chacun.Dans ce dessin les rayons obliques passent par une ouverture. Alors on imagine que la lecture de cette belle lettre ne présentant aucune difficulté particulière, publiée aux Ed.Gallimard en Folio sera l’occasion pour des esprits bien inspirés d’être partie prenante,de faire corps et se manifester jusqu’à ce que Boualem Sansal, l’auteur, ressente la présence de notre chaleur humaine. N’a-t-il pas mérité en écrivant encore. »Le temps qui passe n’est un bon maître que si on l’accompagne »Frédoune

Le titre » Journalisme en Algérie » s’affiche en rouge dans la continuité colorée du croissant et de l’étoile figurant sur le drapeau de l’Algérie.
Le drapeau fixé au stylo renforce cette connotation négative à propos de la liberté de la presse dans ce pays.Des internautes se sentent attaqués dans leur attachement à leur pays d’autres s’offusquent de ce qu’on dit du mal d’un pays qu’ils aiment ;le dessin n’a pas beaucoup plu.
Les deux journalistes sont représentés comme des types mal habillés, la chemise à carreaux n’est plus à la mode depuis longtemps. Au cas où le tableau n’est pas assez sombre le dessin laisse supposer que les Algériens, qui plus est journalistes ,ne maîtrisent pas la langue française.Si seulement ,de leur langue arabe,nous possédions un millionième de leur magnifique connaissance qu’il faudrait leur reconnaître ,de notre langue française.
Une gentille personne avec un nom à consonance étrangère et peut-être de confession musulmane avait osé dire dans un commentaire d’un autre dessin , « nous prions le même dieu ». Une internaute l’avait immédiatement rembarré.Pourtant on peut parler le même langage ,celui de la foi et se comprendre quelle que soit la langue, la culture et la pratique spirituelle.
Le nom de Boualem Sansal est écrit en une du journal posé sur la table à gauche de la machine mais trop c’est trop, les commentaires n’en n’ont presque pas fait part.Rien ne va plus ! Frédoune
Un premier dessin paru le 17 janvier correspondait à un style auquel le public de Plantu s’était familiarisé.Il s’agissait pour lui de dessiner une vue du bas, c’est à dire le point de vue de celui/celle qui ressent en terrien, se réjouit, râle parce la réalité vécue est subie ou que celle de ses semblables est déplorée.Quelquefois maladroit,et pourquoi pas,puisqu’il s’agit de dessiner des émotions, Plantu dans ce deuxième croquis daté du 03 février livre une vue d’en haut en la personne d’un militaire Algérien en uniforme. Un rectangle noir est affiché sur son regard pour évoquer une impossibilité.Celle de regarder le public pour faire face à l’opinion internationale et d’effectuer aussi une vue plongeante sur le drapeau algérien qu’il tient entre ses mains.On y voit la colère et la menace s’installer là où elle n’a pas lieu d’être,sur un croissant de lune.L’écrivain aux cheveux longs, Boualem Sansal,se tient là-haut,tel un Pierrot en noir et blanc.Lorsqu’on lit c’est un peu comme si quelqu’un « nous prêtait sa plume,pour écrire un mot ». Lorsque la phrase ne plaît pas,il s’agit de se dire que quelqu’un d’autre pourrait l’écrire.C’est au sens de cette phrase qu’il faut répondre, emprisonner la personne ne vaut pas objection.On peut considérer au contraire que celle-ci donne l’occasion à des adversaires de s’exprimer.Ainsi le courageux Raymond Cousse avait- t-il répondu à ses détracteurs par écrit,ici.
A propos des Algériens en France,un ancien ministre de l’Algérie évoque « une caisse de résonance de la relation franco-algérienne ». Ce diplomate,Abdelaziz Rahabi, cité dans « TSA Algérie » suite à un passage sur Berbère Télévision livre un point de vue des plus sages: « une normalisation ,une stabilisation et un retour à la normale favoriserait la situation globale de notre communauté en France ». Le plus Algérien des Algériens n’est pas un militaire.Alors que le processus de détente entre l’orient et l’occident s’essouffle,rassurez-nous Monsieur le Président Abdel Madjid Tebboune,relancez-le ! Osez accorder des grâces comme Kayla Nemour a osé rapporter de Paris une médaille olympique aux barres asymétriques pour la République algérienne démocratique et populaire que vous représentez. Frédoune site https://www.Lecirquedesmots.fr
TEXTE  publié le début février sur facebook
Ma petite parade consistait d’une part à protéger mon entreprise de relecture des textes que j’ai choisis de comparer,d’autre part à présenter mes intentions ,mes savoirs-faire ,mes motivations de critique littéraire,amatrice d’arts visuels.
Mon but est de faire en sorte que les personnes regardent les images tracées à la main et quelquefois je suppose à l’aide d’outils ou d’instruments.J’ai constaté que des personnes ne regardent pas,ne lisent pas certaines images. De la même manière mon but est de faire en sorte d’élargir l’accès à ces textes évoqués dans mon mémoire ,textes tous les trois écrits à la main et ensuite tapés à la machine.
Je n’emploie aucun technologie liée à l’intelligence artificielle qui pour moi doit rester un accessoire pour secrétaire,un gadget pour les loisirs,une machine,un robot pour le travail et qui n’a rien à voir avec la Littérature ni avec les Littéraires .Mais oui des personnes pourront jouer à être écrivain, avec ces outils.
La technologie que j’emploie est celle d’une connexion internet et d’un compte facebook .Les réseaux sociaux mettent à disposition avec des contre-parties pour les publicitaires ,si j’ai bien compris,leur accordant des accès aux ordinateurs des utilisateurs pour se servir de leurs données. Manifestement mes harceleur.euses ont en plus accès à mes brouillons. Je n’ai pas les moyens de me protéger.Je me suis donc adaptée,modestement.
Je pense que cette technologie a fait des heureux et pas seulement des malheureux.Tout dépend de l’usage que l’on en fait.
Il me reste trois textes à rédiger.Je les posterai tous les trois sur vos pages facebook. Celle de Plantu qui a bien voulu dire à tout le monde que certaines bêtises étaient écrites sans me nommer,mais a fait un geste ,mieux une mimique, faisant honneur à ma présence sur terre.Mon deuxième prénom est Angèle,je suis tombée du ciel.
Le texte sera ensuite publié sur mon site. Il s’agit d’un texte critiquant un dessin qui a pu déplaire à certains internautes . Je modifierai aussi ce que j’ai écrit concernant mon ressenti en regardant l’émission Une semaine dans le Monde de France 24 avec Cartooning for peace.Vous le trouvez plus bas.
Je retournerai à mon mémoire en ayant amorcé un virage que j’avais prévu d’effectuer plus tard.L’un de mes objectifs ,être à même de commenter des dessins qui posent problèmes ou qui sont ratés et de faire lire autrement des dessins qui choquent alors que de mon point de vue ,ils pourraient être lus autrement. Apprendre par moi-même à faire cette part des choses,être capable de modérer,d’expliquer et aussi de dire non ,se fait suite à plusieurs cours reçus à Rennes 2 concernant « les polémiques « .
Merci aussi à Sergueï qui a réalisé un très beau dessin représenté tout en bleu une accolade improbable pour figurer des retrouvailles entre personnes séparées;peut-être même opposées. « C’est écrit » s’exclameraient bien volontiers de jeunes élèves ici en France,ne percevant du monde que les bonnes intentions ,ce qui n’est déjà pas si mal. Lorsque je ne reproduis pas les images c’est parce que je ne suis pas très à l’aise avec la technique de reproduction et circulation de celles-ci par internet,d’une part,de l’autre j’ai été choqué par des images liées à ce que j’ai vécu;je sais que des images peuvent empêcher d’être bien.J’en reproduis quelques unes maintenant en ce 02 mars,pour faire face à l’adversité.
Etre bien pas seulement avec soi-même mais encore avec les autres où l’Autre.Dans mes prochains textes et commentaires je m’expliquerai ,lentement mais sûrement ,par étapes.J’écris seule.
Ces trois textes sont écrits et publiés au même moment bien que je ne les regroupe pas.Ils constituent tous les trois une défense pas seulement des textes d’écrivains mais aussi de leur métier qui consiste à écouter,à être à l’écoute du monde, de notre univers et pas seulement des uns, des autres, de celui-ci ou de celle-là. C’est la prise en considération de ce métier qui favorisera la tolérance et les égards à apporter aux personnes qui par leur pratique savent faire cheminer leur voix de l’oreille à la main.Parfois,privées de liberté,elles sont en danger et les appels à la clémence finiront par être entendus.
 » Une voix »,est le titre d’une œuvre de Robert Pinget,parue aux éditions de Minuit.
.En allant à la rencontre des dessinateurs en participant à des colloques,et même sans en avoir conscience, on espère. Parce qu’on a donné on pense qu’on recevra.
J’ai reçu votre sourire Augustin Trapenard, j’ai bien failli tomber à la renverse devant autant d’enthousiasme,de bonne volonté et d’adresse . Je suis une personne âgée et votre visage m’a revigoré.Encore un peu et je vous appellerai docteur,mais vous êtes trop sincère et moi je saurai l’être aussi.Très clairement je trouve dommage qu’une maison Samuel Beckett ne soit pas construite en France.Samuel Beckett a défendu notre pays lorsque celui-ci était attaqué. Ce n’est pas en opposant mais en rassemblant les talents qu’on peut réaliser de beaux projets.
Je vais progresser,écrire et j’en suis certaine nous nous rencontrerons. Puisque vous avez cessé de sourire et de parler d’après,je vous commenterai après et cet après sera comme vous plein de vie.Je souhaitais venir vous montrer que je prends soin de moi et vous écouter,je l’ai fait.Merci à vous et tant pis à ceux qui ont tout fait pour m’en empêcher.Lorsque les personnes se rendent sur des tombes ce n’est pas pour la personne qui n’y est plus mais pour réactiver, un principe de vie qui était là et perdure dans la mémoire.
Je vais travailler mon mur comme disent les internautes pour désigner un site et j’afficherai les traces de mon travail.Peut-être qu’au lieu de finir le huit février je finirai le 25 mars. Peu importe. En littérature on peut remonter le temps et aller dans toutes les directions sans rencontrer aucun obstacle.Aux Usa ces jours-ci un accident grave a fait perdre la vie ;en Amérique du sud ,en plus des autres zones de conflit armé,des victimes sont à déplorer.
Ce site sera de plus en plus un endroit où poser ses yeux où décrisper détendre son regard.
Je supprime progressivement les accès à mes textes sur ma page facebook pour seulement indiquer qu’un texte est mis en ligne sur mon site lecirquedesmots. fr En effet je souhaite après faire un autre usage de cette technologie des réseaux sociaux .Que cela se fasse par facebook bluesky ou mastodonte ou tic toc n’est pas mon problème principal. Je réserverai cet espace pour dire ce que je souhaite, au-delà du harcèlement, au delà de ceux et celles qui prétendent me réduire à ce que je ne suis pas. Au delà de celles et de ceux qui fouillent mon passé pour se l’approprier à ma place. Dans un premier temps on sera tout à fait déstabilisé ne sachant pas quoi faire ni où ranger, ce que je leur proposerai à lire .
Des personnes indélicates me filment m’enregistrent et me poursuivent,ils volent,ils héritent à ma place,ils mentent.Qu’ils sachent que je ne me tordrai jamais devant eux ,qu’ils peuvent lire comme les autres et qu’ils auront de quoi regretter de m’avoir pris pour ce que je ne suis pas.
Frédoune texte corrigé ce 02032025

Yas

Votre salle d’exposition numérique n’a rien à envier à aucun musée.Manet,en son temps,aurait sans aucun doute été heureux de reposer ses yeux,baigner son regard dans cette composition ou les formes, les teintes et les couleurs se joignent harmonieusement les unes aux autres. 

Vos planches mi fantastiques,mi réalistes sont tout sauf des natures mortes.Votre dévouement n’a non plus rien d’un activisme et votre citoyenneté de proximité vaut bien celle ,à l’échelle mondiale ,des décideurs économiques et politiques réunis à Davos,la veille de cette trêve.Votre fresque mi manga coloré,mi bande dessinée,nous détourne des discours qui enferment l’être humain dans son malheur.Pour nous tourner les uns vers les autres:ici , faire une bise à son épouse lors d’une investiture,là émettre une parole encourageante pour les autres alors qu’on est soi-même en conflit.Parce que la petite fille au cerf-volant ,dénutrie, n’a plus la force de lever son bras gauche,parce que le bras gauche de la maman tenant son bébé n’est plus dans la lumière,parce ceux du combattant du Hamas ne sont pas donnés à voir,parce que le papa prend ses mains pour qu’on ne voit pas s’effondrer son visage;toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.Parce que la peur de l’inconnu .D’un côté le chat lève la patte gauche ; le sable ocre est source de lumière ,de l’autre,le chien lève la patte droite ; c’est le ciel qui laisse passer les rayons obliques du soleil parce que les créatures humain.es ne la reçoivent plus d’aucun créateur ;implorant qu’elle les ramène d’où elles viennent.

« Les bras nous en tombent » dit -on ici;là,sur l’image ,les chiffres avec lesquels on peut compter à l’infini le nombre d’étoiles dans le ciel sont par terre. Les Nuits et les Brouillards mis en film par Alain Resnais risquent de ressurgir de ces nuages de poussière;tandis que les habitations s’écroulent,le mouton aurait la vie sauve tandis que le patriarche Abraham porte le linceul de sa descendance sur les genoux.Il penche la tête en signe de désapprobation.Sa voix s’est tue ;celle d‘une humanité à l’écoute,ne s’entend plus.

A peine vôtre petite Mafalda laisse-t-elle s’échapper son cerf-volant et les espoirs colorés d’un drapeau flottant au vent que déjà vôtre fils spirituel accompagné de son chat bondit à son secours.

La lumière de son flambeau l’éclaire avant qu’elle ne pousse un cri,celui célèbre de la Maffalda de Quino « arrêter le monde,je veux descendre ».Il s’élance, traversant le temps, juste au dessus du numéro figurant la date de l’année.Quittant l’ arbre décharné, la colombe aux ailes déployées le suit,le chat qui ,paraît-il, a sept vies l’accompagne. Le prophète Mahommet les protégeait.Ces vocalises de Louane dans «  je vole  »traverseront-elles l’espace ?.Mes chers parents, je pars.
Je vous aim’
et je pars.
Vous n’aurez plus d’enfant, ce soir
Je n’m’enfuis pas,
je vole
Comprenez bien, je vole
Sans fumée, sans alcool
Je vole,
je vole (…)

J’me demande sur ma route
Si mes parents se doutent
Que mes larmes ont coulé

Mes promesses et l’envie d’avancer

(…)

C’est bizarre cette cage
Qui me bloque la poitrine
Je ne peux plus respirer
Ça m’empêche de chanter

Son enjambée fantastique est à la hauteur du nom d’Aladin,signifiant la religion élevée en arabe ,titre de l’un de ce beau conte traditionnel inclus dans le recueil « des Mille et une nuits ».Souvenons-nous que sa lampe magique renferme un génie capable d’exaucer les vœux.Le regard pétrifié de l’enfant à qui il ne reste plus qu’un bras droit nous interpelle. « Irréconciliable,ce monde est-il sérieux ? »En ce jour en demi-teinte la voix un peu grave de Francis Cabrel,dans Corrida,se fait entendre.

Depuis le temps que je patiente

dans cette chambre noire

j’entends qu’on s’amuse et

qu’on chante au bout du couloir

(…)

Dans les premiers moments, j’ai cru
Qu’il fallait seulement se défendre.
Mais cette place est sans issue,

Est-ce que ce monde est sérieux ?

J’en ai poursuivi des fantômes

(…)


J’ai prié pour que tout s’arrête

Est-ce que ce monde est sérieux ?


Je les entends rire comme je râle.
Je les vois danser comme je succombe.

Frédoune mis en ligne de 27012025

 

Je commente ici une planche exposée le 31 décembre2024 sur sa page facebook et précédée de ces mots de William Shakespeare : « Fermez les portes sur l’esprit de la femme et il s’échappera par la fenêtre ; fermez la fenêtre et il s’échappera par le trou de la serrure;bouchez la serrure et il s’envolera avec la fumée par la cheminée.

Notre regard au lieu de descendre du haut droit de l’image vers le bas à gauche remonte le long d’ une ligne de force que Yas a façonné.

Le revêtement de la maison est abîmé, la façade est lézardée laissant paraître au jour quelques pierres de taille.

Une souffrance a-t-elle laissé une trace, s’est-elle inscrite là ?

Nous ne le saurons pas,l’intérieur de la demeure est peinte en noir ,comme les yeux de cette dame à la fenêtre dont l’intimité est un ailleurs pour nous, inaccessible. La lumière au centre jaillit de son vêtement bleu mais notre regard s’envole vers les oiseaux de toutes les couleurs.Trois d’entre eux quittent la cage,posée sur le rebord.

Une petite ombre pour chacun s’imprime sur le mur.

Les battement d’ailes dispersent bientôt notre attention.Trois autres se sentent bien posés là.L’un fait le clown et reste là ,déployant ses ailes,tenant compagnie aux autres.

L’ oiseau bleu pourrait être un oiseau lyre. Il est parti ,tout en haut, dans la direction où la dame regarde tel un ange gardien.

L’ogive est une forme d’ouverture courante dans les murs des lieux sacrés.L’ocre de la terre sablée, la couleur feu orange de la brique se complètent.Ces oiseaux ressemblent à des mots échappés du vide,noir et silencieux qui nous habite.Cette notion de vide est manifeste par la présence de cette cage qu’ils ont quittée.La forme de celle-ci rappelle en miniature celle de l’ouverture dans le mur.Les oiseaux ne sont-ils pas des messagers entre le ciel et la terre ,entre le passé et le futur,comme les mots.Le temps est semblable à une page blanche.Lorsqu’il est habité par une prière,traversé par une pensée,embelli par le geste d’un artiste, il devient un lieu pour l’âme.

 

 Merci pour tous les proches de Louise.

Dans les planches de Yas ,qu’on trouve sur facebook à son nom Yassin Latrache,j’apprécie la formidable façon de dessiner un ensemble.Dans ses tableaux rien n’a l’air d’un détail,tous les éléments se répondent,participent du sens.Rien n’est mêlé arbitrairement, le dessinateur un peu poète ,un peu philosophe,fait en sorte que nous regardions au-delà des apparences.Les dessins sont d’ailleurs accompagnés d’une citation invitant à la réflexion.ici « Le meurtre n’est pas seulement la mort d’un corps, c’est l’effacement d’une mémoire, d’une histoire, d’un avenir. » Elie Wiesel . Dans tous ses dessins rien ni personne n’est là seulement pour s’afficher,se montrer et prendre le dessus. Il propose ,tout en douceur ,ce que nous disons en sciences sociales être une lecture du monde. Sa lucidité accueille la tolérance sans concessions inutiles.Cette lecture du quotidien donne envie de rester soi-même,malgré le désarroi.Ses peintures désignent un vécu inachevé.Toutes mes félicitations à cet artiste dont un dessin est présenté par Cartooning for peace en une du journal Le Monde en date du lundi 11 février.

Emad Hajjaj

J’ai posté sur ma page facebook les commentaires des trois dessins de Emad Hajjaj à propos du bidon.Allez faire un tour sur sa page web facebook pour les retrouver. Voici ce que j’ai commenté comme s’il s’agissait d’un tableau en trois parties,un triptyque .En effet ces trois dessins présentent un même thème et une variation autour d’un bidon en fer ayant contenu probablement des liquides et de forme cylindrique.J’ai proposé des extraits d’une chanson.L’un de ces trois dessins était visible dans l’application Le Monde dessins,j’ai pu hier placer dessus ma contribution.Ces communications sont pour Emad Hajjaj.Il en dispose comme il l’entend.

Les couplets de la chanson sont placés ici entre parenthèse,ils proposent une mélodie,correspondant à une ambiance.

De nombreux Arabes ,de confession musulmane ou non,vivant des métiers du bâtiment reconnaîtront ces barres de métal placées dans les constructions pour les solidifier. Autant de fils narratifs sectionnés témoignent auprès des poètes de l’étendue des décombres.Les demi-jambes des estropié.es composent un portrait celui d’un régime révolu.L’ancien représentant de la Syrie ne s’en va pas dans le sens de l’Histoire.Les chaussures envoyées à la figure, en signe de protestation, sont encore associées à son visage.

Fais-moi une place est le refrain d’une chanson de Julien Clerc chantée aussi par Françoise Hardy.

Il y a des moments dans la vie ,ou on a pas le cœur à chanter mais on peut écouter, ou se remémorer dans l’apaisement, quelques bribes de mélodie.Voici quelques mots qui pourraient accompagner ce dessin mis en ligne depuis le 05 décembre sur sa page facebook. Emad Hajjaj a été publié dans carte blanche ,opinions,débats du journal Le Monde.

(Fais-moi une place au fond d’ta bulle
Et si j’t’agace, si j’suis trop nul
Je deviendrai tout pâle, tout muet, tout p’tit
Pour que tu m’oublies)

Sur ce bidon recyclé se déploie un échiquier alternant les cases noires ou blanches.Les pions ont la forme d’une chaussure.Les pas des unijambistes se sont arrêtés là.Les autres pions se déplacent à la vitesse des escargots montant le long des parois du cylindre.Malgré l’évidence de ce qui nous saute aux yeux, il ne s’agit pas d’un jeu d’échec.C’est un lieu de vie,autour duquel on se rencontre,pour discuter.Autour de cette table improvisée,le passé pourrait être de couleur noire matérialisant les victimes,les cases blanches pourraient symboliser le présent paisible. Sur ce damier des contrastes a jailli un principe de vie perceptible au déplacement des escargots.

(Fais-moi une place dans ton av’nir
Pour que j’ressasse moins mes souvenirs
Je s’rai jamais éteint, hautain, lointain
Pour qu’tu sois bien)

Le bidon fleurit

Fais-moi une place au fond

Les chaussures sont devenues beaucoup plus présentables, on a pris soin d’attacher les lacets et de les cirer.Le bidon,,au centre a gardé sa place,il s’est ragaillardi et paraît un cylindre tout à fait honorable.Sa dimension est à la mesure de l’ événement .

Les cases se sont ouvertes telles des cellules laissant la voie libre à une ligne de crête courbe à l’horizon. ,La clarté de l’aube forme une arche abritant dans sa fraîcheur deux fleurs tandis qu’au loin un bleu plus foncé atténue,dans un élan collectif, le souvenir des affrontements.

(Fais-moi une place au fond d’ton cœur
Pour que j’t’embrasse lorsque tu pleures
Je deviendrai tout fou, tout clown, gentil
Pour qu’tu souries)

Khalil Gibran écrivit: Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés,le matin, à la table des anges.Pourvu que le vôtre vous accompagne jusque dans la vie éternelle.Frédoune

Sinon on peut discuter…

Voici le commentaire corrigé que j’ai posté sur ma page facebook pour faire suite à la diffusion d’une affiche .J’avais déjà supporté difficilement un dessin d’un dessinateur dont depuyis je ne regarde plus aucune oeuvre.J’en souhaite bonne réception aux personnes ne regardant pas les dessins et commentaires  sur ce réseau social.

Bonjour Plantu .Voici quelques précisions pour le journal Le Monde,rubrique débats opinions dessins

et pour l’application Dessins de ce journal.

J’ai hier mardi 21 janvier pu constater que je peux commenter le dessin de Cartooning for peace lorsque celui-ci est rangé sous un intitulé « carte blanche » et que ce qui est impossible est de commenter le dessin lorsque celui-ci est rangé sous l’intitulé « Libérons les crayons ». Je n’avais pas assez bien regardé ou jamais essayé de commenter un dessin sous cet intitulé « libérons les crayons ». Lorsque je reprendrai,car ceux ou celles qui me suivent savent que je faisais toujours une pause,lors de ma petite parade,pause que je nommais en évoquant le mot saison.

J’apporterai cette précision sur mon site. Je n’en perds pas mon latin pour autant.

Commenter sur le site de Cartooning for peace est impossible,commenter sur les sites est souvent impossible.Quelquefois c’est dangereux,quelquefois le site n’est pas à jour.Sur le mien j’ai dû supprimer les commentaires suite à des attaques et je ne me décourage pas.

Les page facebook, j’ai essayé par exemple de communiquer avec Sergueï, sont vouées à disparaître ou gérées par des personnes intermédiaires et ne sont pas souvent l’occasion d’établir un dialogue. Pour être très claire,elles ne font que passer,sont assimilées,semblent avalées par un monstre médiatique ou un robot ressemblant à un ordinateur . Dans sa performance théâtrale Maguy Marin a donné la parole à des jeunes et mis en scène, -chorégraphié » y aller voir de plus près ». En assistant à ce spectacle on comprend l’effet néfaste de ce défilé d’images et ce fatras d’explications.A la fin tout s’embrouille et plus personne ne dialogue.

D’ailleurs depuis lundi 20 janvier de nombreux internautes ne vont plus sur facebook. Quid de ceux et celles qui n’auront pas la possibilité d’accéder à un autre réseau social. Celui vers lequel celui-ci ou celui-là aura déplacé son attention et ses centres d’intérêt ou aura exposé ce qu’il ou elle souhaite montrer et dire sera peut-être devenu hors de portée.

J’avais essayé de commenter une émission de radio « Cultures Monde » présenté par Julie Gacon. Le dessin d’un caricaturiste américain HALL .Ed Hall présentait deux marionnettes pendant une campagne électorale.Je viens de consulter son profil et j’ai le regret d’apprendre qu’il  » s’est éteint » en mai 2024;je ne le savais pas.

Sur la page de cette émission de radio le dessin avait disparu et mon commentaire avec,sans un mot,sans un regard.A la place j’avais vu affiché un dessin choquant. Je n’étais pas en mesure de commenter ni de raconter cet incident.

Commenter à l’international les actualités quand on est française est un exercice difficile.

J’ai progressé grâce à cette possibilité technologique. Je pourrais commenter et exprimer mon opinion,ou du moins émettre un point de vue,exercer un droit de réponse ,celui de spectatrice face à des dessins qui choquent ceux et celles qui parce qu’ils sont au service d’une cause ,d’une personne, d’un pays ne peuvent pas répondre et subissent.Les personnes humaines choquées ne répondent pas non plus,se taisent ou reçoivent ce silence en héritage,transmis par une culture,ne vous en déplaise.

J’ai supprimé » un suivi »que je n’avais pas demandé. Son  profil facebook était  celui d’une personne avec un casque audio et un micro autour de la tête. C’était avant qu’un conducteur de train ne se jette hors de sa cabine pour mettre fin à ses jours.

Harcelée je me méfie.Mes harceleurs et harceleuses peuvent envoyer des personnes se coller à moi pour mieux l dégommer celles-ci  une fois attirées.

Je n’ai de compte à rendre à personne.Tout ce que j’ai subi sera raconté sur ma page ou sur mon site.

J’ai supprimé ces jours derniers le suivi que je n’avais pas demandé  d’un profil affichant un Z blanc sur fond rose. Je suis prudente, bien sûr très maladroitement.

Le Z est une lettre mais pour des personnes dans des conflits armés cette lettre peut être lue,déchiffrée, comme un sigle.Les signes dans un espace public où tout le monde et n’importe qui écrit sur les murs perdent de leur sens; alors qu’il existe des journaux,des espaces de contributions des réseaux sociaux ,des salles de classe,des maisons de quartier .On peut galvauder et brouiller toute communication.On peut attirer alors et faire se mêler à une conversation des personnes qui au fond n’ont rien à dire. »de quoi parlez-vous ? »et hop on veut aussi en parler cela a l’air intéressant et on s’en mêle.Certains mots galvaudés,certaines expressions qui ont perdu leur sens ne sont plus employées mais utilisées alors comme des moyens.Le locuteur ne va plus vers autrui pour lui proposer une façon de penser le monde,mais lui impose une idée,parfois à son insu. Cela crée un décalage entre les communicants.Une fois coupé de la réalité vécue par leur l’émetteur ou le récepteur toutes les aberrations sont possibles.

Hors je travaille sur les oeuvres de Raymond Cousse. Cet auteur controversé a rencontré des problèmes en se déplaçant en Afrique.

D’autres artistes se sont déplacées et ont parlé avec moi des problèmes qu’ils ont rencontrés à l’étranger.La lettre Z en blanc sur fond rose était associée à une maison d’édition oeuvrant sur une scène mondialisée.J’ai préférée être prudente car je défends des textes. Ma voix de Lisante répond ,après ma lecture, en écho à des textes et non pas à la personne humaine qui les écrit. Ceux et celles occupées à effacer les traces écrites et à brouiller les messages,à voler les archives personnelles ,à compliquer toute étude,à me rendre la vie impossible se trompent.

En ce qui concerne les personnes qui ont volé mon nom Le cirque des mots qu’ils sachent que j’ai étudié Marivaux. Sa famille est française,son nom est ici connu et en Jordanie aussi. J’ai lu un ouvrage d’un professeur d’une université jordanienne.Des personnes bienveillantes prêtes à lire un texte que l’on propose on en trouve .

Un profil hier est apparu dans mes followers. Je n’en ai aucun d’habitude.Je l’ai supprimé aujourd’hui car ni la photo ni ce qui défilait sur leur page facebook ne me semblait aller de paire avec mes centres d’intérêt.

Pour ce qui est des caricaturistes. Merci à  » Truant, »d’avoir commenté le vendredi 17 janvier dans l’émission « Une semaine dans le monde » les dessins de Cartooning for peace.

Lorsque je me déplace,tous les jours en rentrant chez moi on m’impose un TZ peinturluré sur le mur. La mafia DZ trouve malin d’intervenir dans le débat public cagoulé masqué pour dire que non là c’est pas eux mais que là c’est un peu eux quand même.

J’aurais préféré entendre quelques secondes de silence répondant, , prolongeant ,partageant le beau silence que les journalistes sachant parler vous ont fait,à vous,dessinateurs,la semaine passée,le vendredi 17 janvier 2025.Ce vendredi 25 janvier j’ai trouvé que le temps d’exposition des dessins à l’antenne en facilitait la lecture. Merci.

C’est très difficile de commenter sa propre production certains.es peintres redoutent les expositions ne vont au vernissage qu’en vitesse boire un verre dire bonjour et puis s’en vont dans le stress qu’affectionnent tant les commerciaux,les champion.nes du « marketing ». Certains.es actrices ne se regardent pas facilement non plus à l’écran le film terminé.Vous avez eu quelques mots dans l’émotion,en lien avec ce que vous avez vu et senti, ressenti. Tant pis si quelques erreurs se glissent,les nationaux des pays sauront vous indiquer si il y a un correctif à ajouter. En effet le drapeau du premier danseur est syrien .Les gentils commentaires,pas ceux produits par des robots donnent un retour.Pour « Truant »dont le nom appelle à la distance l’ironie,la différenciation je commenterai ce dessin de Emad Hajjaj..C’est dans cette intention que j’ai cherché à consulter un site où retrouver des dessins de « Truant » pour me familiariser avec son univers artistique.

Ici en France et pas « à la télé » lorsqu' »un mot pète plus haut que l’autre » pour réécrire, reprendre, dire à nouveau ,dans un autre contexte, une phrase de Raymond Cousse on est hors de danger;sauf quand on est harcelée.Marivaux a subi une kabbale littéraire,un harcèlement cause de grande souffrance.Quand la moindre altercation, le moindre petit échange de paroles donne lieu à des explications entre personnes non impliquées ou des règlements de compte,c’est mal,et souvent sans relation avec le « sujet » dont il est question.Ce que les scientifiques nomment » sujet » . les littéraires le nomment « objet » de la conversation.Les uns disent il n’y pas de « sujet  » les autres disent » de quoi on parle », quel est l’objet de la conversation.

Je continue pour celles et ceux qui ne s’exprimeront plus,pour les choeurs des armées qu’on m’emmenait écouter.Les démocraties ont changé les esclaves d’hier sont devenues des serviteurs,les droits de vote au 19 eme siècle ne sont pas les mêmes au 20 ème.Vivre avec son temps ce n’est pas ricaner tout le temps.Dans certaine période à certains moments des hommes et des femmes politiques ont participé à une évolution sociétale.Ces gens aussi ont une culture.Les militaires aussi ont une culture;qui n’est pas la mienne.

Des anarchistes ont renoncé à la violence on les nomme libertaires.Ceux et celles qui veulent nous ramener en arrière, en reproduisant systématiquement ce qui est un passé révolu,pour nous immobiliser dedans ,empêcher toute innovation artistique ne seront pas toujours agréablement surpris par mes commentaires.

Merci à l’ambassade d’Ukraine en France ( si j’ai bien compris qui ils étaient car ces personnes s’exprimaient peu et je n’ai pas entendu qu’ils aient été présentés)  d’avoir participé à la rencontre entre une journaliste,un dessinateur Vladimir Kazanevski et leur public à la fondation Jean Jaures à Paris. J’ai commencé à commenter un livre offert à cette occasion.Ce soir là le maire de Nantes m’a regardé avec un regard de corbeau. Il se sentait attaqué,je ne sais pas par qui.

Toutes mes condoléances à ceux et celles qui parce que leurs adversaires estiment que leur vie ne vaut rien les maltraitent ou les tuent.

Post Scriptum A 11h40 le matin j’ai appris le décès de Valérie André .Mon texte avait été écrit avant;je le corrige seulement.Désolée du fait que les informations s’entrechoquent de la sorte.

Il paraît qu’un malheur n’arrive jamais seul.

J’ai posté un commentaire à propos d’un dessin de Plantu ,titré « J-M »Le Pen n’est pas mort »le mercredi huit janvier. Hier jeudi neuf janvier j’ai constaté que mon commentaire n’était plus de mise.

Je l’ai donc affiché sur ma page facebook Fredoune Lecirquedesmots celle correspond à mon site Lecirquedesmots.fr,celle sur laquelle j’écris avec le dessin du chapiteau de l’accueil du site.

Que les internautes le sachent ici mes modestes contributions,quelques lignes à propos d’une image à lire,ne sont pas souvent les bienvenues et ceci depuis déjà quelques temps.Les plages de discussion se ferment empêchant la Lisante que je suis de s’exprimer.

Il existe toujours un « off »quand il y a un « in », »un underground »,une marge pour le dire en français,c’est là qu’on voudrait m’installer pour mieux m’y pourchasser,c’est là qu’on veut m’acculer.Tant pis pour ceux et celles qui par leur intolérance méprisent mon activité d’animation littéraire et de médiation culturelle.Tant pis pour ceux et celles qui considèrent que la parole d’un.e pauvre est à déconsidérer,encadrer,usurper.Les auteurs de méfaits revendiquent rarement leurs crimes.Quels que soient les moyens mis en oeuvre pour écrire mon histoire à ma place ou me déposséder de ma mémoire,récupérer mes propos, les décontextualiser pour mieux m’imiter à des fins commerciales ; je répondrai ici,après avoir laissé du temps au temps,un temps parfois nécessaire pour que l’information circule,pour que l’on s’en remette.

Voici donc le commentaire en question dans lequel je rebondis sur l’idée de la différence entre les personnes et les propos qu’on leur reproche ou qu’on loue.Les personnes morales ,les entités juridiques que sont les auteurs sont distinguées en France en Littérature depuis quelques temps.

Voici le commentaire en question dans lequel il s’agissait de présenter des voeux et de dire au revoir.

Longue vie à vous Plantu,c’est toujours un réel plaisir de vous écouter et de vous voir en entretien.Ce fut le cas hier,mardi 07 janvier. Quelles que soient les circonstances et la médiocrité ,parfois,de ceux qui vous font écouter  » à la claire fontaine »comme ils m’ont ensuite imposé d’entendre cette chanson enfantine,moi aussi, dans un cadre professionnel.On peut vous influencer, vous déstabiliser,vous faire croire n’importe quelle sornette et m’empêcher de communiquer avec vous.On m’attaque et me harcèle,aussi pour vous écoeurer. Vos paroles m’ont réconfortée et encouragée.Du 09 janvier au 08 février la discrète trapéziste que j’étais le sera de nouveau,discrète,sur son site.J’espère que vous me lirez.Vous n’avez pas à répondre à ceux et celles qui vous enquiquinent à propos d’idées de lecture qui ne viennent pas d’eux.Ils veulent taper où cela fait mal ,créer des malentendus puis imposer en intermédiaire leurs bons offices ,envoyez -leur vos gardes s’il vous plaît.Plus mes harceleurs/ses me rendent la vie triste,plus ils se régalent de ce qui s’affiche sur leurs écrans.Nous deux nous savons lire et nous taire.Cette année je n’ai rien fêté avec personne,pour des raisons personnelles.J’ai dû faire appel à un jeune informaticien pour sauver mon site et j’ai simplement été polie. Je pense bien à vous Frédoune

Ma petite parade sera imprimée par mes soins ,cela me fera un souvenir.Cela me consolera des photos de famille volées et employées à mauvais escient.

A propos de ce dessin évoquant la mort de Jean-Marie Le Pen aucun internaute n’a rappelé le contexte.J’ai donc publié sur ma page facebook mais pas sur celle de l’artiste ce texte de mise au point.

La réalité des manifestations de la rue parisienne fêtant à coups de feux d’artifice le décès.Je n’ai pas titré mon commentaire car en général sans titre,absent,on reprend la première phrase. »Longue vie à vous,Plantu etc »Le croquis présentait trois figures mises sur le même plan et disposées suivant une figure géométrique triangulaire.Le visage de Jean-luc Mélanchon faisait face à celui de Jean-Marie Le Pen ;chaque portait est accompagné de quelques lignes de ces hommes politiques connus en France.Une électrice « lambda »en blanc et rouge est coiffée d’un bonnet phrygien en bas formant la pointe vers le public.Anonymisée,silencieuse, assise ce symbole de la République Française porte sur ses genoux une urne.Les internautes n’ont pas eu un mot pour cette citoyenne ni pour rappeler que les politiques en France mais aussi ailleurs se préparent à des élections.Personne n’évoque les problèmes de succession ni les fractures sociétales.

D’habitude je ne décris pas les dessins, je ne fais pas de promotion d’une part,d’autre part je pense que les personnes peuvent se procurer les images eux-même ou sinon accepter que les artistes ont des droits et des devoirs à respecter comme les autres.

La contrainte,ne pas avoir accès à tout ce qu’on voudrait,n’empêche pas de progresser, de lire par soi-même.Ce sont de faux -débats qu’on essaye d’imposer.En ce vendredi,au cas où une image dégoutante est mise devant vos yeux, vous est imposée,que mes commentaires passés,que mes propos vous apaisent vous fassent du bien;quitte à en discuter avec vos proches ,à répondre entre vous,à ne pas être d’accord.

On pourrait dire qu’un malheur n’arrive jamais seul non plus.J’ai constaté ensuite que le Monde des débats page opinions avait aussi supprimé toute possibilité de commenter l’image,le dessin de cartooning for peace. Lorsque l’art n’est plus une proposition il devient une forme de propagande et ne concerne plus mes activités de critique ni mes centres d’intérêt littéraire.J’ai donc répondu à celles et ceux voulant récupérer mes textes sur le plan politique et fermé la parenthèse par cette communication postée hier mercredi quinze janvier sur ma page facebook et celle de Plantu.

On voudrait faire taire ceux et celles qui par leurs productions artistiques ou satiriques donnent à leur tour envie à d’autres de s’exprimer.On voudrait imposer le silence et éteindre les voix dissonantes,celles qui portent un point de vue ,une analyse ou une opinion.On voudrait…Mais voilà la posture du philosophe Michel Onfray n’est pas celle de l’acceptation. Plantu représente celui-ci les bras croisés,refusant d’essuyer l’échec qu’on voudrait nous imposer.Il trempe son pinceau dans cette même encre, pour signer de ce même vert,couleur d’espérance et de révélation,d’un seul et même trait continu,son portrait debout contre l’obscurantisme ; comme si tous les deux avaient de la suite dans les idées.Le dessinateur attribue au philosophe des paroles qu’il prononce régulièrement à propos de lui-même :« j’énerve ». Certains dessins provoquent,appellent les réactions de spectatrices « potiches » préférant se contenter en les présentant d’un « je trouve queeuheuh »,cela nous change de « moi,cette idée meeuheuh ». Dans le monde des débats on ne peut plus commenter les dessins de Cartooning for peace.On voudrait… mais rien n’ empêche de commenter sur une page facebook,,ou un autre réseau social ou sur un site des dessins que l’on ne peut pas commenter sur leur site de production.Ni potiche, ni vache. Frédoune Lecirquedesmots.fr

ce jeudi seize janvier 2025.

Une voix ne s’élève jamais seule

Puisque c’est la saint Nicolas je vous propose de lire un commentaire d’un dessin de Rhodo montrant Monsieur Vladimir Poutine assis à un bureau.Deux bulles de chaque côté de son visage contenaient des propos exprimant une menace à l’arme nucléaire alors sur  l’Ukraine où des habitants sont privés d’électricité,n’ont pas de lumière de chauffage. Le dessin était publié dans le journal Le Monde le 02 décembre et  sera accessible quelques jours à la rubrique Débats,dessins .C’est pourquoi je les recopie ici .

Pour faciliter la lecture et la compréhension mais non l’interprétation de ces textes ,procurez-vous l’un des nombreux ouvrages évoquant l’ oeuvre prolifique de Robert Pinget,cet auteur né en Suisse.Bien sûr que les personnes âgées fêtent saint Nicolas et en lisant…Monsieur Songe ou l’une ou l’autre de ses oeuvres vous apprécierez son style,vous reconnaîtrez ô combien il est facile de s’inspirer de lui pour écrire sans ennuyer les gens.Peut-être alors sera-t-il encore temps de mesurer l’apport phénoménal …. s’intéresser à son écriture et son utilisation des points de suspension …aidera à reconnaître son talent celui  à côté duquel on est passé.

Commentaire du dessin dans Le Monde en peu de caractères

Sinon on peut discuter… des paroles récentes et plus apaisantes d’un ancien ambassadeur français en Russie expliquant que les Russes malgré les bouleversements dans leur pays suite à ..en 1989…Sinon on peut discuter …du fait que des Palestiniens pleurent leurs morts,des Libanais rentrent chez eux ,des Israeliens reprennent confiance . Laisser Emmanuel Macron se faire prendre au mot «  en même temps » me paraît injuste :Réception d’un dignitaire du Royaume Uni annulée, Jeux Olympiques dans un contexte de politique intérieur peu amène… des festivités sont prévues en cette fin de semaine, des personnalités attendues:démonstration de force des parlementaires..Sinon on peut discuter …du mot« terreur » mais là nous sommes déjà très connus.La Littérature est un art du pauvre,les mots sont gratuits mais si les parlementaires français éteignent la lumière eux-même…Une voix ne s’élève jamais seule. Voilà sans doute l’un des enseignements à tirer de la lecture de Stratégie pour deux jambons de Raymond Cousse.

Frédoune(Rhodo et moi sommes Français)

Commentaire publié sur ma page facebook en un peu plus de caractères

Madame Roselyne Bachelot a écrit un livre de mémoires dans lequel peut se faire une idée de ce qu’est « servir la France ». Si Monsieur le Premier Ministre a employé cette même expression lors sa confrontation aux journalistes hier mardi c’est que les choses ne sont pas à prendre à la rigolade.Sinon on peut discuter… des paroles autrement plus apaisantes d’un ancien ambassadeur de France en Russie expliquant que les Russes n’en veulent pas tant que cela aux habitants de l’Europe.Et pourtant les Russes ayant appliqué en Roumanie, en Pologne, en Allemagne de l’est ,en Hongrie …depuis 1989, tant bien que mal,le droit des peuples à disposer d’eux-même, ont été confrontés ensuite à des bouleversements dans leur pays.Sinon on peut discuter …du fait que des Palestiniens ont besoin de temps pour pleurer leurs morts,des Libanais pour rentrer chez eux ,des Israeliens pour reprendre confiance.Sinon on peut discuter ….des personnes incarcérées ayant été élargies dont un à la demande explicite d’ EELV.Monsieur Emmanuel Macron a reconnu des atrocités commises par la France envers des personnes en Algérie et récemment au Sénégal ;oui mais voilà il est poli et il a les dents du bonheur et n’est pas raciste.Faire de chaque échéance internationale du chef de l’État français un chemin de croix ,c’est porter atteinte aux individus vivant ici et l’ayant élu.Le laisser se faire prendre au mot «  en même temps » me paraît injuste :Réception d’un dignitaire du Royaume Uni annulée, Jeux Olympiques dans un contexte de politique intérieure très désagréable pour les Bonnes Volontés ayant mis en œuvre cette fête.De nouveau des festivités sont prévues et des personnalités étrangères sont attendues.A moins que …ce chaos et cette démonstration de force des parlementaires ne soit programmée que pour forcer la main du chef de l’État lors du choix d’un gouvernement.Sinon on peut discuter …du mot« terreur » mais là nous sommes déjà très connus en Europe et bien au -delà .La Littérature est un art du pauvre,les mots sont gratuits.Une voix ne s’élève jamais seule. Voilà sans doute l’un des enseignements à tirer de la lecture de Stratégie pour deux jambons de Raymond Cousse ou des études sur la polyphonie à disposition de la littérature grise :Les recherches d’Oswald Ducrot par exemple dans la continuité des avancées des formalistes russes et de Bahtine. Mais si les parlementaires français éteignent eux-même la lumière…

Je vous donne aussi accès ici à l’un de mes commentaires  posté mercredi 04 décembre à 16h30 à propos d’un dessin de Plantu publié sur sa page facebook et mettant en scène Michel Barnier caricaturé en face de deux journalistes dont l’attitude était fustigée.Il s’agissait pour moi de participer aux débats en donnant mon avis aux députés élu.e.s lors d’élections législatives et s’apprêtant à voter le budget 2025 comme d’autres.

Donnons nos avis à nos parlementaires,calmement;tant qu’il est encore temps.Non ,il n’est pas judicieux de renoncer à changer les mentalités,de renoncer à élaborer une politique.Les élections se préparent en amont.Certes Monsieur Michel Barnier est de droite mais il a des qualités et des compétences.Celles-ci lui ont donné la possibilité de proposer un budget. Monsieur le Premier ministre est expérimenté.Madame Marine Le Pen n’est pas au mieux de sa forme et peut-être que c’est profiter d’un mauvais moment que d’entériner cette décision de censurer.Laissons le temps au temps.Monsieur Emmanuel Macron est le président de tous les Français il l’a prouvé à maintes reprises.Vous élu.e.s au parlement vous risquez bientôt de ne représenter plus rien ni personne, ni nation ,ni peau de chagrin.Les enjeux internationaux: la poursuite de la trêve entre Israël et Le Liban.Le conflit Russo-Ukrainien ne s’est pas étendu et la venue de Monsieur Donald Trump est prévue à Paris.Rien ne compte à vos yeux?Merci aux personnes ayant tendu la main au président et à celles qui accorderont au mot « cohésion nationale »un minimum de sens pour que les gens simples cessent de se décourager ,de se détourner de la vie politique et de sa médiatisation.

Bonnes lectures et bonnes fêtes à toutes les personnes aussi celles situées à l’est de l’europe.

 

Les princesses ou les princes des sots et des sottes

Sont à lire sous ce titre »Le prince des sots » des articles critiques concernant  des dessins de presse émanant d’artistes  soumis aux aléas de l’actualité et devant quelquefois composer et dessiner alors qu’ils sont envahis de rumeurs. Dans « C’est à moi que vous parlez? » j’avais rassemblé les derniers commentaires de dessins jusqu’à la mi-septembre 2024. « La terre se meurt de nous  » regroupait des textes pour Sergueï .Je sui intervenue à maintes reprises sur les réseaux sociaux .D’autres articles concernant les Arts visuels seront  peut-être mis en ligne avec simplement le nom d’un spectacle ou le titre d’une exposition ,plus tard. Embarquer dans cette nef des fous ces artistes et ces journalistes en prise avec une actualité parfois peu réjouissante n’est-ce pas leur accorder ici une autre forme de salut?

Les traces des étapes de mon mémoire de littérature grise, rédigé à Rennes2, dans le cadre d’un master en Littérature générale et comparée sont mises à disposition pour qui souhaite suivre ces travaux de loin et sont destinées à Monsieur Songe et à Madame Grammaire.Ce site est devenu un site personnel. Ces textes n’engagent que ma personne. Je m’abrite sous la bienveillance des écrivains dont je souhaite défendre les oeuvres .Je reste à l’écoute d’une part des remarques des universitaires,d’autres part de ces artistes et de leurs ayant-droits. J’ai fermé l’accès des commentaires au grand public.Mes publications sont en accès libre parce que c’est un choix correspondant à mes convictions.Cela ne signifie pas que mon travail ne vaut rien ni que cet accès est gratuit.

Les écrits placés sous les noms des trois écrivains sont donnés pour motiver le public et encourager la lecture de leurs oeuvres.Le parc des sculptures de Ploumanach où j’ai pris les photos est un parc public.

Frédérique Cohignac( dîtes Frédoune) Le cirque des mots Boite Postale 29 Convenant Vraz 22220 Minihy -Tréguier  FRANCE

 

Ce vendredi 20 décembre 2024

Ma petite parade, celle du cirque des mots dont vous voyez désormais

apparaître la façade du site sur la photo a pris fin ,bon an mal an ,vendredi 06 décembre.

.L’annonce du décès de Jacques Roubaud que j’ai découvert après m’a fait ,le lendemain, hurler de douleur.

Organisée pour échanger avec le public,une parade consiste à faire défiler les artistes,Madame Lapine a ainsi reçu quelques sourires pour lui réchauffer le coeur.Un jeune homme m’a même envoyé une preuve de son talent d’écrivain.Je ne l’ai pas conservée.Au moins j’étais sûre qu’on ne s’en prendrait pas à cette formidable personne en fouillant mon rez de chaussée.C’était la première fois qu’on m’envoyait une lettre depuis..une éternité.

Lors de la parade on mesure l’hostilité éventuelle du public et on tente d’y remédier,on s’exhibe, on montre un peu son savoir -faire et on échange.J’avais reçu une magnifique lettre de personnes franco-arabes pour me remercier suite à un commentaire. Comme on a su que j’avais reçu ce compliment j’ai été attaquée.Je ne suis pas une spécialiste de l’informatique il a suffit de m’appeler et repérer où j’écrivais.Mais un peu plus tard j’ai appris qu’un écrivain franco-arabe était emprisonné.J’ai saisi le moment pour donner à lire quelques magnifiques poèmes de culture arabe.

Quelques personnes ont eu un petit mot gentil. « bonne chance pour la suite de vos études »ou bien « ah mais là vous avez ajouté quelque chose sur votre site » et quelques chouettes regards plus loin on a prononcé mon nom ou mon prénom.Alors que ma mère venait de perdre la vie mes élèves d’un collège m’avaient spontanément ,sans avoir été informés de ce qui m’était arrivé,encouragée à les rejoindre pendant de longues minutes « allez Madame ,allez Madame »Il faut dire que je ne courre plus très vite et que je suis souvent la dernière à rejoindre le groupe classe.C’était lors d’une sortie nature,l’animateur n’en revenait pas .Malgré mon âge et mes apparences, il n’a pas pu devant leur enthousiasme faire autrement que de me respecter.

La photo dans le manteau gris a été prise alors que j’étais en fonction dans l’Education Nationale apparaîtra encore;c’est leur photo à ces enfants ,et à Madame le proviseur que je salue bien bas parce j’appréciais son travail.

A Conflans Ste Honorine,ville dans laquelle Raymond Cousse enseigna quelques temps,j’ai reçu de Plantu une dédicace « pour Raymond ».Raymond Cousse était agaçé par la politique politicienne ,les petites phrases des années 80.

Il s’est heurté aux journalistes.

Il leur a répondu publiquement en pamphlétaire, tel un caricaturiste ,dans un style littéraire honorable.

Dans un des textes j’ai pu évoquer la corde à nœuds,en citant un poète,j’ai terminé avec un peu de magie,un peu de l’alchimie chère à Monsieur Songe :Faire figurer le nom de l’écrivain Raymond Cousse et le titre de son ouvrage « Stratégie pour deux jambons « dans un espace de contributions ouvert par le journal Le Monde au public pour une sorte de droit de réponse,titre d’une émission de télévision française connue des dessinateurs de presse.J’ai associé son nom à celui d’un caricaturiste Rhodo,que je ne connais pas mais dont l’oeuvre m’a donnée envie de m’exprimer.Merci au journal Le Monde de n’avoir pas bloqué mes commentaires.Sans Marie-jo,rencontrée à Cerisy et dont je n’ai plus aucune nouvelle,je n’aurai jamais eu l’idée de commenter aucune œuvre picturale.

Ma démarche et ma méthode sont en adéquation avec ce que j’ai compris de ces artistes,avec ce que j’ai appris à l’université Rennes2,et lors de mes études précédentes,ainsi qu’avec mon parcours de vie professionnelle.Les quelques ratés ne m’empêcheront pas de poursuivre sur mon site la présentation des ouvrages, de mes problématiques de lecture et axes de recherche.Avec un peu de chance je poursuivrai pas seulement pour des spécialistes de littérature ;je ne suis ni entêtée,ni obstinée.Au vu de la situation internationale ,j’ai préféré terminer mes cours et acquérir assez de connaissances de bases pour continuer à travailler les disciplines littéraires seule ou en distanciel au cas où.Au vu des appétits des communicants copiant et recyclant chaque idée, fouillant les ordinateurs et les téléphone pour vendre des publicités et faire en sorte que celui ou celle à qui l’on prend son style se sente dépossédé.e, j’ai pris le parti du silence.En revanche face à la puissance de mes harceleurs et harceleuse collé.e.s à ces derniers ,je serai sans merci.Toutes les attaques ,tous les pièges ,tous les sévices seront dénoncés par moi.Ce sera moins agréable à lire que mes commentaires.Me faire passer pour une personne faible d’esprit et qu’il faut aider, me prendre pour objet de recherche ,pour mieux parler à ma place, m’attirer dans des pièges, pour me dévoyer et me dépouiller a été pire que me faire taire.Un marchand de vêtements à Paimpol m’a dit en souriant « y’a pas de sous mais y’a des soucis » Il ne m’a pas seulement reconnue, il ne s’est pas seulement adressé à moi avec retenue et délicatesse,il a reconnu mon goût pour les mots.

post scriptum

J’ai posté ce message annonçant la fin de parade le vendredi 20 décembre sur mon compte facebook.

Suite à des courriels frauduleux ,erreurs techniques etc… mon site a été inaccessible indépendamment de ma volonté quelques jours entre le 19 décembre et le 26 au soir.La tenue et la lisibilité du site seront améliorées.

J’emploie désormais mon temps à l’écriture de mon mémoire.

 

Chemin de Robert Croguennec

Un soir,l’âme du vin chantait dans les bouteilles

(…)

« pour que de notre amour naisse la poésie

qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur »

Les Fleurs du mal Baudelaire, L’ÂME DU VIN

 

A UNE PASSANTE

La rue assourdissante autour de moi hurlait

Longue,mince,en grand deuil,douleur majestueuse,

Une femme passa,d’une main fastueuse

Soulevant,balançant le feston et l’ourlet ;

Agile et noble,avec sa jambe de statue.

Moi ,je buvais, crispé :comme un extravagant

(…)

Un éclair… puis la nuit !- Fugitive beauté

Dont le regard m’a fait soudainement renaître

Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard !jamais peut-être !

Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

Ô toi que j’eusse aimée,ô toi qui le savais

Cette gravure flamande de Pieter van der Heyden :L’écaille naviguant d’après Jérôme Bosch,1562

figure avec la suivante dans l’ouvrage paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2011 et intitulé La folie création ou destruction? Sous la direction de Cécile Brochard et Esther Pinon.

L’article de Dominique Peyrache-Leborgne nous offre ces deux images et quelques explications pour accompagner le voyage : « L’allégorie religieuse et la facétie ou la caricature plaisante se conjuguent et évitent de donner un aspect trop austère aux sermons. »

Baudelaire Hymne à la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,

O beauté ?ton regard,infernal et divin,

Verse confusément le bienfait et le crime,

Et l’on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore ;

Tu répands des parfums comme un soir orageux ;

Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore

Qui font le héros lâche et l’enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?

Le destin charmé suit tes jupons comme un chien ;

(…)

Que tu viennes du ciel ou de l’enfer,qu’importe,

O Beauté ! monstre énorme,effrayant,ingénu !

Si ton œil ,ton souris, ton pied,m’ouvrent la porte

D’un infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu,qu’importe?Ange ou Sirène,

Qu’importe,si tu rends,- fée aux yeux de velours,

Rythme,Parfum,lueur,ô mon unique reine !-

L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?

« L’écrivain Sébastien Brant publie en 1494 un long poème pamphlétaire Das Narrenschiff

à l’ iconographie riche dont le succès fut retentissant en Europe ».En allemand le mot masculin Der Narr peut être aujourd’hui traduit par le bouffon, le fou. L’expression einen Narren gefressen haben (an +dat) peut signifier être coiffé de ou être entiché,être engoué pour quelqu’un ou quelque chose ce qui revêt en français un caractère péjoratif. Jemanden zum narren haben signifie se jouer de quelqu’un,une autre expression formée à partir de là existe «  mener quelqu’un par le bout de son nez ».Ce qui est drôle extravagant se dit «  närrisch ».

Le livre de Peter Handke s’intitule en allemand Versuch über den Pilznarren/Essai sur le fou de champignons et la particularité de cette histoire en soi est que le narrateur ne se cherche pas,comme souvent la forme de l’essai s’y prête, mais cherche l’autre en lui-même.Cet autre ,disparu dans la forêt,il le cherche en ami.Celui-ci aimait tant les champignons qu’ il aurait voulu écrire un livre sur cet engouement.Peut-on pour autant déduire de ce titre qu’il s’agit de l’histoire d’un fou,d’un bouffon qui nous est raconté ?Non puisque c’est Peter Handke qui finalement écrit le livre, en quelque sorte par amitié pour ce fou.

Certains universitaires considèrent l’oeuvre de Baudelaire comme un repère une date importante dans le passage à la modernité en France.J’ai choisi quelques vers de CORRESPONDANCES puisque le fou de champignons déroule un peu son fil d’Ariane dans la forêt et qu’on peut imaginer grâce à ce poète celle-ci constituée d’arbres, « de vivants piliers »

La Nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

L’homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l’observent avec des regards familiers.

Si les paroles sont confuses le poète au contraire de quelqu’un qui déraisonne essaye de rendre audible une réalité qu’il veut exprimer d’une manière un peu différente. Roland Barthes dans Le bruissement de la langue définit pourtant la littérature en s’appuyant sur une phrase de Baudelaire à propos d’Edgar Poe « elle est le seul élément où puissent respirer certains êtres déclassés »(Des références plus précises seront transmises à l’université ).

On peut pour nuancer l’impact de cette définition ,qui certainement a pu choquer en 1973 ,amener des lettrés à réagir ou à se distancier, ajouter que cette « éminence grise »,ce professeur  admet que « seule l’écriture peut donner au langage une dimension carnavalesque ».

Cette Barque bleue -Die blaue Schuyte-1559 du même Pieter van der Heyden « reprend le thème médiéval des viveurs licencieux » célébré par le poème De Blauwe Scuut de Jacob van Oestvoren.

Celle-ci me renvoie à l’image d’un« petit bateau qui évolue lentement »regardé par Monsieur Songe avant que «  l’embarcation disparaisse derrière l’ ilôt ».Hors il est bien question aussi d’une « éminence »puisque le mot apparaît dans le texte de ce premier chapitre intitulé LE RETRAITE.Il se termine sur cette phrase « S’il était possible de donner ici quelques lignes pénétrantes sur le passé de Monsieur Songe qui donnerait au personnage un intérêt rétroactif ,pour ainsi dire,ce serait fait. »Hors la tristesse et la colère du narrateur sont perceptibles à la présence d’une altercation avec une bonne.Comment ne pas songer,en tant que lectrice à ces vers extraits de BOUFFONNERIES pour mieux entendre les émotions libérées lors de cette scène au caractère si théâtral qu’elle ressemble à une scène d’exposition .Baudelaire s’exprime au sujet d’un importun, se disant ami de beaucoup d’artistes,un« bavard ».

(…)

M’a dégoisé toute sa vie ;

J’en ai le cerveau consterné

S’il fallait décrire ma peine,

Ce serait à n’en plus finir ;

Je me disais, domptant ma haine :

« au moins ,si je pouvais dormir ! »

En exergue de l’écriture du titre de ce premier chapitre en dessous à droite figure une inscription «  J’aurai dormi  » signée «  Monsieur Songe » 

Ce vers et cette inscription pourraient se répondre et nous interpellent.Roland Barthes a publié en 1967 un texte intitulé La Mort de l’auteur.Et si Monsieur Songe ,au lieu d’être un auteur mort, faisait tout simplement semblant de dormir ?Comme on ferait un pied de nez pour exister ou se sentant méprisé pour entrer en résistance.

Un Roland Barthes par Roland Barthes est publié et alors que certains écrivains dont Nathalie Sarraute ou Robert Pinget trouvent difficilement leur public.Les conférences de cette « éminence grise », de mieux en mieux reconnue par les institutions ,attire du monde. La publication des ouvrages des écrivains n’est possible qu’en passant par des intermédiaires et les oblige.Ainsi Robert Pinget dans une lettre à un éditeur, se comparait à quelqu’un qui « fait sa tête de cochon »tant les négociations menées par Alain Robbe-Grillet avec les éditions de Minuit étaient tendues.(Robert Pinget La fabrique d’un monde d’Agapa à Sirancy,Ed Jean-Michel Placé ).

Raymond Cousse,lui, termine son récit argumenté,sa Stratégie pour deux jambons par ces mots « j’aurai vécu ».

Comment Peter Handke(né en 1942) et Raymond Cousse(né en 1942) pourraient être aussi à leur place dans ce fauteuil que Robert Pinget(né en 1919) a façonné ? : celui de Monsieur Songe

Le dire,le montrer sur un plan littéraire,est l’objet de ma comparaison de ces récits.

Je souhaite en ce jour, avoir une pensée agréable pour Madame Alain Robbe-Grillet.

Georges Pérec en ouverture d’Un homme qui dort cite un passage de Franz Kafka (dont on fête le centenaire de la naissance) tiré des Méditations sur le pêché,la souffrance,l’espoir et le vrai chemin :

« Il n’est pas nécessaire que tu sortes de ta maison.Reste à ta table et écoute.N’écoute même pas attends seulement;n’attends même pas sois absolument silencieux et seul.Le monde viendra s’offrir à toi pour que tu le démasques,il ne peut faire autrement,extasié,il se tordra devant toi. »  Ce fauteuil est situé à Runan près de l’eglise st Jorand au lieu dit Belle Eglise.Mon grand-père vécut non loin.Frédérique Cohignac est née de Jacqueline Forray (décédée le samedi 14 juin 2014). J’ai débuté dans la vie professionnelle en tant qu’acrobate au trapèze,sous le nom de Jessica.Mon professeur d’acrobatie était » Geza Trager »née en Hongrie et mon professeur de trapèze était Jean-Paul Quentin(né en France).Frédoune est le nom que j’ai pris quand j’ai débuté dans l’animation et arrêté progressivement le spectacle.

 

Pour Robert Croguennec,peintre à Port -blanc

La beauté des oeuvres d’art constitue elle-même une médiation.Mais pour donner le goût à vos ami.e.s ou à vos jeunes de visiter l’atelier de Robert Croguennec proposez leur de choisir dans un recueil un poème à associer au tableau de leur choix.Pourquoi pas?Amusez-vous à donner des titres pour les inviter à mieux regarder. En voici quelques-uns qui me sont venus à l’esprit:Le ciel et la mer passent une nuit blanche,Auprès de ces arbres,nous nous étions assis heureux,Un oasis breton,Une pluie de feuilles.

Ici les troncs s’élancent ensemble, notre regard s’élève vers les cimes. Celles-ci pourtant ne sont pas à voir, le peintre a tracé précisément le cadre et choisi d’attirer notre regard en bas.La lumière jaillit au pied de cette futaie en un bouquet de couleurs et de fleurs printanières.

Les lignes courbes des arbres forment un ovale en haut pendant qu’ au sol un rond de lumière ensoleillée est projeté. Les arches donnent au lieu un caractère intimiste.

La vigueur des herbes côtoie les tons parmes de petites formes habilement ciselées, celles de pétales parsemées sur les tiges. On se poserait bien là, en bordure de chemin dans cette clairière toute chaude et notre indécision n’a pas d’importance.

Dans PREMIER AMOUR(Editions de Minuit) de Samuel Beckett un jeune homme réfléchit à l’ emplacement du banc sur lequel il est assis:”C’est sans doute ces arbres qui avaient suggéré,un jour qu’ils ondoyaient de toutes leurs feuilles ,l’idée d’un banc à quelqu’un.” La peinture des paysages par Robert Croguennec est elle aussi suggestive.

Là les feuillus sauvages, se jouent de l’ombre et de la lumière, se rejoignent, la verte chlorophylle resplendit. Quelques touches d’un vert plus foncé se penchent vers l’intérieur d’un bois. Nous le devinons sans que son ombre ne nous effraye.

Parfois les plages de sable répondent par leur silence à la plénitude multicolore des ciels. Et quand les voiles et les nuages se gonflent ensemble ils participent d’un souffle commun, ils témoignent du même vent .

Les arbres, les forêts ,les chemins ,nous invitent à un dedans du monde , un intérieur de verdure que notre regard pénètre,le lointain est ailleurs.Dehors le ciel et la mer sont souvent peints inséparables l’un de l’autre.Sur cette image nous sommes en arrêt devant les chalutiers.Ils sont si fatigués qu’ils nous en imposent et leurs coques semblent encore flotter sur le sable. Ludovic Janvier dans La mer à boire (Gallimard )notait

on quittera toujours la mer à reculons /c’est toujours le même regret /c’est la même lenteur debout /qui vous déchire d’avec le pays /chaque adieu vous retourne infiniment/chaque pas qu’on pose hors de l’eau/ veut creuser jusqu’à l’eau encore

La douceur du peintre Robert Croguennec est le pendant de l’univers assez rude des marins à bord des bateaux.Il peint l‘attachement à la terre; le retour à la maison,il l’embellit.Son regard nous fait nous attarder dans des chemins de traverse et nous détend.Il nous répare de la confrontation aux éléments.

La luminosité nous rend cette nature familière chacun.e se sent dans ces visions du Trégor tellement chez soi qu’au lieu d’être fasciné ,prêt à y disparaître ,on choisit de refaire le chemin.

Une fois imprégné de la flamboyance des ciels,de la luxuriance de certaines plantes nous ne ferons plus la ballade avec le même regard.

On croyait être passé a côte de tel plage, de tel rocher, de tel champs mais l’artiste fait dire à ces lieux qu’ils seront encore heureux de nous retrouver.Le peintre nous a ramené une belle empreinte visuelle de ces paysages.

Il s’est saisit des couleurs de la réalité sans jamais s’ emparer de celle-ci.

Il signe avec la discrétion d’un faune en glissant son nom entre deux touffes d’herbes sauvages.

Sur la mer grise la vague prend la forme d’un rouleau blanc ,le ciel a beau gronder, tout s’immobilise.Cette peinture n’est-elle pas le reflet d’une réalité insaisissable?

A Port-Blanc son atelier jouxte une enseigne en forme de bouée le long du front de mer au 21 rue Anatole Le Braz .Dans ce havre de paix,le regard de Brigitte , l’âme de la maison,vous sourit et vous accueille tout l’été en fin d’après-midi ou sur rendez-vous.

Frédérique Cohignac dîtes Frédoune fondatrice du Cirque des mots